Cette semaine je me suis formé à un nouvel atelier très prometteur pour faire de la pédagogie et impulser des réflexions stratégiques sur l'adaptation au changement climatique, que ce soit dans les entreprises ou sur les territoires. ▶▶▶ Les Ateliers de l'Adaptation proposent de s'approprier les notions-clés d'enjeu, d'aléas, d'exposition et de vulnérabilité, puis de mettre en pratique la méthode du GIEC pour définir un plan d'adaptation spécifique à nos enjeux propres.

Quelques éléments de synthèse que j'en retiens:

🔸 Nous sommes tou.te.s directement impacté.e.s par les effets du dérèglement climatique, et c'est pourquoi mobiliser par l'angle de l'adaptation est plus efficace que par celui de l'atténuation.

🔸 Une majorité de mesures actuelles sont de la mal-adaptation, très souvent inconsciente, dont les digues et les clim' ne sont que la surface émergée de l'iceberg. Cette mal-adaptation verrouille les capacités à s'adapter demain (psychologiquement, financièrement, techniquement).

🔸Il y a urgence à s'adapter. Les impacts du CC sont déjà aujourd'hui plus forts que ce qu'avait prévu le GIEC. Nous sommes dans une course contre la montre car les solutions d'adaptation nécessitent du temps (re-naturer, déplacer des bâtiments...). Et seule l'adaptation d'aujourd'hui laisse ouverte la possibilité de s'adapter demain.

🔸 Suivre la méthode du GIEC est la seule réponse pour éviter toutes les formes de mal-adaptation :
🔎 Explorer des options d'adaptation qui réduisent l'exposition ou la vulnérabilité,
💱 Les évaluer selon les critères d'efficacité, de justice-équité et de faisabilité
🎖 Les prioriser selon leur degré transformatif (ajustement à la marge / du système / transformationnel) et leur calendrier de déploiement.

Merci beaucoup à Juliette Nouel pour cette formation.